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Commission éducative, conseils de discipline et autres mesures .....

Par Le 04/01/2015

Cela fait partie des choses qu' on préférerait ne pas avoir à évoquer....mais parfois nos ados passent les bornes. 

Nous nous sommes renseignés et voilà ce que nous avons compris.

Il peut s'agir d'un incident occasionnel, plus ou moins grave ou d'un comportement un peu systématique qui n'est pas adapté aux règles de vie dans un établissement scolaire. 

Dans le second cas ( comportement inadapté), le chef d'établissement peut décider de réunir la commission éducative, composée de personnels de l'établissement, dont au moins un enseignant et d'au moins un parent d'élève représentant. Cette commission aura pour objectif de construire une réponse éducative personnalisée au cas de l'élève afin d’éviter d'en arriver aux sanctions. On est alors dans la prévention.

Dans les premiers cas, selon la gravité des faits, le chef d'établissement va engager une procédure disciplinaire. Les cas de violence verbale à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement, d'acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un autre élève, de violence physique à l'égard d'un membre du personnel ou d'un autre élève, doivent conduire d'après les textes à engager ce type de procédure. Le chef d'établissement estime la gravité des faits. Selon la gravité des faits, il pourra décider de se prononcer seul sur la sanction ou bien, notamment dans les cas de violence physique envers un membre du personnel de l'établissement, il devra saisir le conseil de discipline. Par le passé, le chef d'établissement n'avait pas la possibilité de se prononcer seul. 

Comment accueillir les élèves bilangue italien-anglais l'année prochaine

Par Le 22/11/2014

Le collège Pierre Vaillant Couturier de Champigny a mis en place depuis 4 ans une option classe bilangue italien-anglais. L'année prochaine la première promotion de cette option quittera le collège pour le lycée.

Problème: Marx Dormoy est le lycée de secteur ......mais Marx Dormoy n'a pas d'option italienIncertain !

Comme pas mal de familles aimeraient bien tout de même aller à Marx Dormoy, lycée le plus proche, nous allons travailler avec les parents d'élèves du collège pour faire émerger une solution.

Pour commencer, côté Marx Dormoy, nous avons alerté le conseil d'administration du lycée et M Rohrbach devrait faire remonter le problème.

Christelle suit cette question pour nous

Pour la contacter       Bilangue anglais/italien

Un décret pour limiter les cas de redoublement !

Par Le 22/11/2014

C'est fait, c'est désormais officiel : le redoublement sera, à compter de la rentrée 2015, une décision « exceptionnelle », possible dans seulement deux cas de figure et « après accord écrit » des parents ( décret du 20 novembre, tout de même)

        - Premier cas:  en cas de « période importante de rupture des apprentissages scolaires », par exemple absence pour maladie ou pour raisons familiales. Après l'avis positif du conseil de classe, une « phase de dialogue » avec le chef d'établissement est prévue, et le redoublement ne sera possible qu'« avec l'accord écrit » des parents ou de l'élève s'il est majeur.

        - Deuxième cas: Pour les élèves en fin de 3e et de 2de, « lorsque la décision d'orientation définitive n'obtient pas l'assentiment des représentants légaux de l'élève ou de l'élève majeur ». Dans ce cas, ce seront l'élève ou ses parents qui, faute d'avoir obtenu le passage dans la classe ou filière souhaitées, demanderont un maintien dans le niveau actuel. La classe de seconde a été la plus redoublée en 2013 (8 % des élèves), suivie de la classe de troisième  (3,6 %).

Une autre nouveauté est prévue, l'élève redoublant devra bénéficier d'« un accompagnement pédagogique spécifique, qui peut comprendre notamment un programme personnalisé de réussite éducative ».

 

La classe sans note à Marx Dormoy, épisode 1 .....

Par Le 27/10/2014

Cette année a débuté dans une classe de seconde, la seconde 2E, constituée d'élèves choisis au hasard et d'enseignants volontaires, une expérimentation bien intéressante: la classe sans note. En langage "Education Nationale", cela s'appelle " Classe sans Evaluation Chiffrée" ou classe CSEC, mais cela veut dire la même chose !

"Sans note" ne veut pas dire que les élèves n'y seront pas évalués mais ils le seront différemment, sur la base des compétences qu'ils vont acquérir, un peu comme c'est déjà le cas en langues.

Pensons à un enfant qui apprend à marcher. Habituellement, à chaque fois qu'il essaie de faire un pas, on l'encourage,on l'aide, même s'il tombe juste après. La classe sans note, c'est un peu comme cela, d'après ceux qui l'ont pratiquée, on encourage les réussites et le travail en équipe, par opposition à une classe classique où on va sanctionner ce qui a été mal fait ou mal compris, comme si on punissait l'enfant qui après ses deux premiers pas tombe.....Il paraît, au vu des expériences faites ailleurs, que les enfants sont moins stressés et ont plus le goût d'apprendre....

Evidemment, vu sous cet angle, cela donne envie. On va se tenir informés du déroulement de cette expérimentation, avec l'administration, les enseignants et aussi de l'intérieur, avec les parets concernés et bien sûr on vous en reparlera....

Pourquoi de l'histoire de l'art en section Allemand Européen ?

Par Le 27/10/2014

Avec ma collègue Fatima, nous avons constaté lors des inscriptions en classe de seconde que beaucoup de parents se demandaient pourquoi  le lycée proposait Histoire de l'Art dans l'option allemand européen et pas une autre matière.

On doit vous avouer que, nous aussi, nous nous sommes posés cette question. On se disait que si nos ados devaient un jour aller étudier en Allemagne, ils auraient sans doute plus besoin de maitriser les vocabulaires scientifique, économique, .....juridique.... que celui de l'histoire de l'art. De plus quand on sait l'enthousiasme qu'ils ont à lire un poème de Rimbaud ou un roman de Balzac, on imagine l'énergie de l'enseignant pour les amener à prendre du plaisir à commenter la peinture allemande de l'après-guerre.....

En même temps, c'est de la culture !

Alors on s'est renseigné et la réponse est un peu plus compliquée que ce qu'on imaginait......Voilà ce qu'on a compris.

Développer la confiance et la coopération : la clé du bonheur et de la réussite ?

Par Le 26/10/2014

Comment expliquer que nous les Français soyons les champions du monde du mal-être, de la consommation d'anti-dépresseurs et que nos enfants soient parmi les moins à l'aise à l'école de tous les enfants de l'OCDE....?

Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg ont une théorie qu'ils nous expliquent dans leur livre " La fabrique de la défiance et comment s'en sortir" aux éditions Albin Michel. Nous, les Français, souffririons d'un manque de coopération, d'un chacun pour soi où chaque groupe essaierait de s'en sortir, parfois au détriment des autres. En bref nous souffririons de défiance généralisée les uns envers les autres !

Cette défiance ne serait pas un héritage culturel immuable, mais résulterait d'une espèce de cercle vicieux où le fonctionnement hiérarchique et élitiste de l'école déteindrait sur celui des entreprises et de l'Etat.....


Ne soyons pas pour autant désespérés. De nouvelles pratiques d'enseignement, la vitalité des dialogues entre groupes sociaux peuvent réactiver cette confiance, indépendamment de notre histoire ou de notre culture. Il n'y a donc pas de fatalité. La confiance peut aussi se fabriquer. 

Quand on n'a ni le temps ni l'envie de lire tout un livre.......on vous recommande un petit site Internet avec plein de comparaisons entre pays très sérieuses sous forme de graphiques faciles à lire illustrant les formes que peut prendre la défiance à  l'école, dans l'entreprise , .....Cela prend 10 mn et on comprend tout.

Alors, vive la confiance ?

http:/www/sciencespo.fr/lafabriquedelaconfiance