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Filière S: nos conseils pour éviter les déconvenues

Par Le 03/04/2015 0

Dans Côté enseignement.....

La filière S est la filière favorite en France dans l'enseignement général. Plus de la moitié des lycéens - et Marx Dormoy est dans la moyenne - la choisissent. Pas toujours par goût des sciences, mais bien souvent pour la grande variété d'études supérieures auxquelles elle donne accès ? Comme, en plus les taux de réussite au Baccalauréat sont excellents, près de 90 % l'année dernière - 88% à Marx Dormoy - souvent même meilleurs que dans les autres filières générales, on peut comprendre que beaucoup d'entre nous, même quand le conseil de classe n'y est pas favorable, insistons pour que notre enfant passe en S. 

En première, le travail à faire à la maison est beaucoup plus important: il faut non seulement apprendre le cours, mais faire de sa propre initiative les exercices nécessaires pour être à l'aise dans son application directe, et savoir le comprendre en profondeur pour être capable de s'en servir dans des exercices plus complexes. C'est différent de la seconde où l'on mesure principalement, du moins est-ce qu'on a compris, la capacité à appliquer directement le cours.  

Plus ennuyeux, en sciences, les savoirs s'empilent et, si les lacunes ne sont pas traitées à temps, des difficultés facilement récupérables au début vont devenir un vrai handicap. Ainsi, au deuxième trimestre, on estime au vu des conseils de classe qu' environ 1/3 des lycéens s'est bien adapté au nouveau mode de travail, 1/3 s'en sort à peu près et 1/3 est en difficulté. Dans ces conditions, certains élèves se découragent et d'autres commencent à décrocher.

 

Ce qu'on ne sait pas toujours en revanche, et on ne nous le dit pas toujours aussi nettement, c'est qu'il y a un écart entre le niveau pour réussir le Bac et le niveau nécessaire pour des études supérieures en sciences. Comme l'objectif est de former les élèves pour poursuivre des études supérieures scientifiques et pas seulement pour avoir un Bac, on sent venir les ennuis....Et les ennuis arrivent dès le premier trimestre. Les moyennes chutent (1 à 4 points) selon les matières et la pédagogie employée. Les enseignants se plaignent assez systématiquement d'un manque de travail. Et il nous semble, mais tous les enseignants ne partagent pas cet avis, que les élèves n'ont pas une vision claire de comment ils devraient travailler.

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 Nous autres parents avons un rôle important à jouer: d'abord ne pas sur-estimer en fin de seconde la capacité d'investissement scolaire de notre enfant ( le bac c'est bien mais sans les études supérieures derrière, c'est moins bien), être vigilant et rencontrer très tôt les enseignants, qui sont dans leur grande majorité très ouverts pour aider, insister pour que notre ado utilise les auxiliaires d'éducation ( Ambre et Valentin au lycée) qui proposent de l'aide aux devoirs, inciter au travail/vérifier que les devoirs sont faits/remonter le moral.... comme un coach, et rester zen

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