Parents, attention à ne pas en faire trop...

nina-bee Par Le 07/01/2018 0

Aujourd'hui, le regard de la société ( juges, enseignants, assistantes sociales, voisins, ...) nous met la pression:  "la faute aux parents démissionnaires", "la faute aux parents sur-investis"... On veut être de bons parents, jugés comme tels: être bienveillants, positifs, à l'écoute et tout en même temps réussir notre vie de couple, notre vie au travail... Au-delà des situations traumatiques, dont nous ne parlons pas dans cet article, nous voulons tous tellement bien faire avec nos enfants que nous pouvons parfois aller jusqu'au burn-out. Aller chercher les enfants, gérer leurs activités, les devoirs, les bobos plus ou moins graves sont déjà des défis du quotidien , mais parfois un événement peut faire déborder le phase et on bascule. Selon le magazine Cerveaux et Psycho, 5% des parents seraient en burn-out et 8% en pré-burn-out, soit plus d'1 parent sur 10 en situation de souffrance

Alors il est important de bien identifier les phases qui mènent au burn-out...

Etapesbo

 

 

Il est important de bien répérer quand on rentre dans le rouge: d'abord c'est un sentiment d'épuisement, on se sent au bout du rouleau, puis c'est la distanciation affective ( on prête moins attention à ses enfants), enfin c'est la perte d'épanouissement dans le rôle de parent ( on se sent mauvais parent..., les autres sont bons et pas nous...)...

Des tests existent sur le Web pour estimer où on se situe: par exemple http://www.burnoutparental.com. Si on sent que l'on passe dans le rouge, il faut en parler et demander de l'aide ( psychologue....) pour arriver à mettre en place les mécanismes qui permettront d'apprendre à "lâcher prise", à savoir dire ce que l'on ressent, à être moins perfectionniste.

La bonne nouvelle, c'est que cela se gère...

 

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