2. Etant nous-mêmes un système complexe, nous nous appréhendons via une représentation de nous-mêmes, un modèle: on est beau ou laid, capable ou non de résoudre un pb de maths... C'est ce modèle qui détermine la confiance en nous... Nous y voilà...
3. Or il ne faut pas se confondre avec le modèle qu'on se fait de nous: nous sommes ce que nous sommes mais le modèle que nous nous faisons de nous-mêmes peut évoluer, et heureusement ( bon à l'école ou pas, moche ou pas...)...Car le modèle que nous avons de nous-mêmes peut nous limiter !
4. Des chercheuses américaines ( C Dweck et D Oyserman) ont ainsi constaté que des élèves dont l'état d'esprit est de se dire ( je suis mauvais à l'école et je le resterai, c'est-à-dire qui estiment que le modèle d'eux-même est figé pour la vie, dit "modèle fixiste") ont 40% de taux de réussite en moins que ceux qui pensent qu'ils peuvent changer leur vision d'eux mêmes, à capacités intellectuelles identiques, en travaillant et en persévérant ( modèle de croissance).... Comme l'adage "Quand tu peux, tu veux !"
5. Conclusion, attention à ne pas mettre nos jeunes dans des cases immuables, ( ni nous-mêmes, d'ailleurs,) car on ne les aide pas à prendre cette distance entre eux-mêmes et le modèle qu'ils s'en font nécessaire pour progresser !
Du coup... on vous laisse, on va essayer de réparer notre chasse d'eau... On a toujours cru qu'on était nul en bricolage.... mais on peut essayer de changer !
Source: Cerveau&Psycho, février 2019