Bien sûr, nous ne nous permettrions pas une telle déclaration, mais quand c'est Cédric Villani qui le dit, mathématicien français mondialemenent connu ( médaille Fields et tout ça...) et accessoirement l'homme à la broche-araignée... cela mérite de s'arrêter une minute... On vous synthétise son article dans Le Monde:
APB, mis en place en 2003, avait pour ambition de mettre fin aux interminables files d’attente et à la confusion des guichets multiples, mais aussi aux stratégies tortueuses : il s’agissait de laisser les étudiants classer sincèrement les formations selon leur ordre de préférence. Au cœur du logiciel, on choisit donc l’algorithme de Gale-Shapley, dit des « mariages stables » (car il s’agit bien de « marier » chaque étudiant à une formation), inventé pour résoudre ce type de situations.... Ben oui, les maths c'est son métier... APB a tenu le choc face à la multiplication des filières – par un facteur 15 en dix ans. Malgré cela, la démographie universitaire galopante a mis en tension le processus dans les filières « non sélectives », qui ont connu près de 50 % d’augmentation des inscriptions entre 2012 et 2016.... Bon on peut comprendre le malaise...
la généralisation du tirage au sort fit, à juste titre, scandale. Mais ce n’était là que la conséquence de problèmes qui relèvent de la responsabilité politique.