"Si nous les rêvons comme pouvant être un jour rationnellement conduits, assurément fondés sur un savoir scientifique où l’acte serait à chaque fois déterminé objectivement, alors nous sommes aujourd’hui encore déçus. Il y demeure beaucoup trop de passions, d’approximations ; les théories des sciences humaines sont loin de déterminer chacun de nos actes professionnels. « Impossible » pourrait ici être interprété par notre regret de ne toujours pas être garanti scientifiquement." ajoute Mireille Cifali , professeur en sciences de l'éducation.
Selon Jean-Marie Barbier, professeur des universités, classe exceptionnelle 2, en position d’éméritat, Chaire Unesco Cnam/Centre de recherche sur la formation ( là aussi... que de titres et de lauriers...) pas plus que les médecins, les enseignants ne considèrent leur métier comme une science applicable. Lorsqu’il s’agit de susciter des changements chez autrui, patient, apprenant, c’est l’activité du sujet qui assure sa propre transformation, et non l’activité de l’intervenant, qui au mieux organise des conditions favorables à cette transformation.
Affirmer que l’enseignement est une science, en évitant de prendre en compte les rapports que les sujets humains entretiennent entre eux dans les situations éducatives et dans les situations sociales, est de nature à légitimer les formes de violence qui sont fondées sur l’affirmation de « vérités ».
Bon tout ça c'est tout de même un peu compliqué... Une fois de plus, sur ce point comme sur d'autre, il n'y a pas de bouton magique, de recette prête à appliquer pour être un enseignant efficace ou un écolier brillant... Et à propos de recette, n'est ce pas Thierry Marx le célèbre chef cuisinier qui disait récemment sur France Culture " Pour transmettre, il faut inspirer" et ça, on est sûr que ce n'est pas de la science...