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Rencontre avec M Barbier, nouveau chef de cuisine
Nous avions rendez-vous ce vendredi matin vers 7h15 avec M Barbier, le nouveau chef de cuisine du lycée, qui avait aimablement accepté de nous recevoir. Il était déjà à pied d’œuvre avec les personnes de son équipe, enfin celles que les épidémies de gastro ou de rhino avaient épargnées, à savoir une seule personne sur les trois que compte habituellement sa brigade.... Bref ils avaient un sacré challenge à relever…..près de 300 repas à préparer à deux…..alors on a fait court!
Nous : Bonjour M Barbier, pouvez nous expliquer en quoi consiste votre métier de chef de cuisine ?
M Barbier : Cela consiste à gérer le personnel de cuisine, ainsi que le personnel d’entretien général mis à disposition pour le service, gérer l’approvisionnement et les commandes nécessaires à l’élaboration des repas, en particulier négocier les prix avec les fournisseurs, et gérer la comptabilité. J’aide aussi en cuisine, soit lorsqu’on a prévu de nouveaux plats, soit comme aujourd’hui quand on a beaucoup de malades. En fait on doit s’adapter chaque jour aux impondérables.
N: Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir à Marx Dormoy ?
MB : J’étais auparavant chef de cuisine dans un plus petit lycée à Saint Maur. Ce qui m’a plu dans le poste à Marx Dormoy, c’est le challenge. En effet, il n’y avait jamais eu de chef de cuisine, c’était une création de poste, et tout était à mettre en place.
N : Quels sont vos principaux enjeux ?
MB : Notre objectif est bien sûr de toujours améliorer la qualité des repas, pour que les élèves aient plaisir à venir manger à la cantine, en tenant compte du fait que, malgré quelques achats récents, nos installations datent un peu.
N : Comment se décident les menus ?
MB Il y a beaucoup de règles à respecter. Nous appliquons les recommandations nutrition ( GEM-RCN) pour la restauration collective ( lutte contre l’obésité, programme national nutrition-santé). Concrètement, par exemple, sur 20 repas, on doit proposer 10 légumes et 10 féculents, chaque semaine, un produit bio et chaque mois 1 repas bio complet. Toutes les 6 semaines une commission des menus se réunit pour valider les menus des repas des 6 prochaines semaines. Cette commission est composée du chef d’établissement, de l’intendant, d’une personne de la vie scolaire, de représentants du personnel et des élèves (3 élèves) et de l’infirmière.
N : Qu’est-ce que les élèves préfèrent ?
MB ( rire) Les féculents bien sûr ! Les repas frites-hamburger et ailes de poulet tex-mex marchent toujours très fort. En revanche, le chou, c’est ce qu’ils aiment le moins ! Tous les 3 mois on propose des repas à thème. En octobre par exemple, c’était animation plancha.
N La prochaine animation en décembre, ce sera quoi ?
MB : Une animation COP21, en l’honneur de la conférence des nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris.
N : C’est quoi un menu COP21 ?
MB : Chut, on garde le secret
N : Merci beaucoup M Barbier……et bon courage !
Le Café des Parents.....la suite
D'abord, un grand merci à tous ceux, parents, enseignants, administration du lycée, qui nous ont donné leurs avis et leurs idées pour nous aider à mettre en place cette "expérience" !
On envisage aujourd'hui une première session, en parallèle de la remise des bulletins de fin de trimestre, dans les locaux du lycée, pour vous faciliter la vie et que vous n'ayez pas à vous déplacer plusieurs fois. Vous pourriez venir avant ou après votre rencontre avec les enseignants comme vous le souhaitez. On imagine deux thèmes:
- "Comment mieux utiliser l'outil Pronote": ce serait un atelier à la demande pour découvrir ou re-découvrir l'outil Pronote ( redécouvrir peut-être aussi son mot de passe.....). Le lycée regarde comment mettre à disposition des ordinateurs pour que nous puissions "manipuler" et poser les questions, ce qui serait vraiment super.
- " Comment aider au mieux nos enfants": ce serait plutôt un atelier d'échanges entre parents et avec une personne du lycée, après la remise du bulletins sur les difficultés que l'on rencontre avec nos ados. On devrait avoir un animateur pour cette discussion...mais on ne vous dit pas encore qui.....
On espère que cela vous plaira !
Enfants et tâches ménagères: un cocktail gagnant .....
Cela fait déjà bon nombre d'années que les chercheurs s'intéressent aux bénéfices des « corvées », ....comme il ne faut donc surtout pas les appeler si on veut que nos enfants s'y mettent . Aux Etats-Unis, dès 2002, la chercheuse Marty Rossmann a montré en étudiant des enfants sur plusieurs années que, plus que leur mode d’éducation ou leur QI, la participation des enfants à des tâches domestiques à l’âge de 3 ou 4 ans s’avérait le critère le plus pertinent pour déterminer leur réussite plus tard ( réussite scolaire = qualité des relations avec leurs proches + résultats scolaires + indépendance économique....soyons précis, s'il vous plaît !!).
En confiant des tâches aux jeunes enfants, on leur laisserait l’occasion de faire des erreurs, d’apprendre de ces erreurs, avant de les laisser conduire ces tâches intégralement, ce qui leur donnerait confiance en leurs compétences. La participation domestique développerait aussi l’empathie, puisque vous êtes plus attentif à ce que font les autres.
Si les bienfaits des corvées sautent aux yeux des instituteurs ( méthode Freinet) et des anthropologues, pourquoi donc ont-elles à ce point disparu du quotidien des enfants ? En France, les jeunes de 11 à 25 ans qui vivent chez leurs parents en font peu, 8 heures par semaine, soit trois fois moins que nous, leurs parents (Insee, 2010) ! Aux Etats-Unis, 82 % des adultes se souviennent avoir été chargés de corvées domestiques, mais seulement 28 % en demandent à leurs enfants (selon un sondage Braun Research cité par le Wall Street Journal, 2014).
Apparemment si l'on en croît certaines études, d'une part nous craignons de déranger nos enfants, qui ont déjà tant à faire avec le travail scolaire… D'autre part, nous cherchons à les protéger de la rudesse de la vie en les éloignant de tout travail domestique.....et en plus ce serait un marqueur de modernité des sociétés.
Et là, nous devenons un peu incohérents.....car en même temps que nos discours valorisent l'autonomie de nos enfants.......nous leur confions de moins en moins de choses à faire. C'est vrai aussi que ça va plus vite de faire soi-même que de convaincre un enfant affalé sur le canapé. Du coup ce sont les parents les plus débordés, qui donc auraient le plus besoin d’un coup de main, qui s’en rajoutent encore en faisant les choses à la place de leurs petits…
« Parce que ça demande du temps d’avoir un enfant qui s’habille seul le matin ou qui participe à la préparation du repas, le temps qu’il se trompe. Ça peut prendre un quart d’heure en plus », résume Valérie Saleur, la directrice de l’école de La Brèche aux loups. Elle sait de quoi elle parle. « Quand on met en place les responsabilités dans une classe à la rentrée, on rame jusqu’aux vacances d’automne. Après, les habitudes sont prises et c’est tout bénéf.."
Nous perdons souvent de vue que cet investissement est un gain de temps pour l’avenir. Et celui de nos enfants, à en croire les chercheurs.
Allez demain on s'y met ! Ce soir on est un peu à la bourre !
( d'après un article du journal Le Monde)
Un professeur d'anglais qui part en congé maternité, c'est une très jolie nouvelle pour sa famille....., et c'est aussi une situation a priori suffisamment classique pour qu'on imagine qu'elle puisse être gérée sans que l'on ait à s'en préoccuper.....
C'est ce qu'on pensait avant cette année ..... Suite à l'absence d'une enseignante du lycée en congé maternité, un remplaçant a été pressenti.....Jusque là tout allait bien. Mais, du fait de la pénurie de professeurs d'anglais ( on vous en avait déjà parlé sur ce site), cet enseignant-remplaçant, qui avait plusieurs propositions, a choisi un remplacement plus long.....et ce n'était pas à Marx Dormoy !
Sur le carreau, des classes de terminale, de seconde ...., très embêtant. Et pas de remplaçant à l'horizon. Parce qu'à force de perdre du temps, l'absence du professeur devenait une absence de moins de 15 jours et si on a bien tout compris, absence de moins de 15 jours = pas de remplacement... Si Kafka n'existait pas, l'éducation nationale devrait l'inventer.....( OK notre remarque est un peu désagréable, mais on est en colère et anxieux pour la réussite de nos enfants).
Devant l'urgence de la situation ( des terminales et des secondes sans prof d'anglais pendant tout un trimestre, vous imaginez !), l'administration du lycée, avec notre modeste appui, s'est mobilisée et a proposé à des enseignants déjà présents sur le lycée de reprendre une part du service de l'enseignante absente, ce que certains ont accepté. Bien sûr cela n'équilibre pas totalement l'absence de l'enseignante: il manque par exemple 1 heure par semaine aux Terminales mais c'est mieux que rien et cela peut sauver leur année. Et normalement l'enseignante en titre revient après les vacances de Toussaint ( on croise les doigts)
Nous avons envie de dire un grand merci aux enseignants volontaires et à l'administration du lycée (...mais pas au reste de l'éducation nationale...) ! Pensez aussi à le leur dire si vous les voyez.
Après avoir invité Manuel Valls à dîner, un lycéen de Marx Dormoy invité au Petit Journal de Canal
Lors de la journée du Patrimoine, un lycéen de Marx Dormoy fait part de ses ambitions politiques au Premier Ministre et l'invite à dîner. Il est reçu le lendemain au Petit Journal de Canal Plus.
Pour visionner l'émission....http://m.canalplus.fr/?vid=1311507
Créée en 2011, à l’initiative d’Orange et de l'Education Nationale, Capital Filles accompagne les jeunes filles dans leur orientation professionnelle et dans leurs études. Son action repose sur l’engagement conjoint de « marraines », collaboratrices volontaires des entreprises partenaires et formées pour cette mission, et des enseignant(e)s qui, ensemble, favorisent les choix d’orientation des jeunes filles et leur rencontre avec le monde de l’entreprise.
Les objectifs de l'opération sont: renforcer la confiance des jeunes filles, en elles-mêmes et en leur avenir professionnel, leur permettre de découvrir notamment des filières scientifiques, technologiques et industrielles, encore traditionnellement masculines et les accompagner dans leurs choix d’orientation vers des secteurs d’activités et des métiers d’avenir, ainsi que vers les formations qui y conduisent, d'encourager l’apprentissage (76 CFA et IUT associés), tout en donnant une image positive et accueillante des entreprises et de leur région
En 2015-2016, Capital Filles regroupe 11 entreprises partenaires ( Airbus, Alcatel-Lucent, ENGIE, la Fondation Deloitte, Generali, L’Oréal, Orange, Radio France, Société Générale, STMicroelectronics, VINCI ) représentant chacune un secteur d’activités. et est présent dans 21 académies ( Aix-Marseille, Amiens, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Nancy-Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Versailles).
Capital Filles s’adresse aux jeunes filles de filières technologiques (Seconde technologique, Première et Terminale STI2D, STMG, STL, SSI) et de filières professionnelles (Seconde, Première, Terminale). En 2015-2016, 75 lycées sélectionnés par les Rectorats sont partenaires de Capital Filles.
L’accompagnement des jeunes filles s’inscrit dans la durée et prend plusieurs formes : des Ateliers collectifs, accueillis au sein des lycées partenaires, pour les classes de Seconde, de Première et de Terminale, afin de sensibiliser les élèves au large panel d’activités, de métiers et de filières de formations qui s’offrent à elles et les aider à identifier et surmonter les stéréotypes qui peuvent constituer un frein. Près de 4 000 jeunes filles ont participé à ces ateliers en 2014-2015 et un tutorat individuel assuré par les « marraines » : 741 marraines en 2014- 2015.
Le lycée Marx Dormoy s'est porté candidat pour cette opération, via un vote à l'unanimité du conseil d'administration en fin d'année dernière. Une équipe du lycée s'est portée volontaire pour animer cette démarche....chut on ne vous dit pas encore qui...suspense.... et on attend l'aval du Rectorat pour lancer la démarche officiellement....On vous tient au courant.
L’OCDE a réalisé en 2013 une Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS 2013, www.oecd.org/edu/school/talis.htm). Il s’agit de la plus grande enquête internationale jamais réalisée sur ce sujet. Plus de 100 000 enseignants (dont 3 000 en France) et chefs d’établissement du premier cycle de l’enseignement secondaire de 34 pays y ont participé.
Nous reprenons l'article paru dans "Le Blog l’éducation déchiffrée" – Le Monde – 25 juin 2014
1. Les enseignants aiment leur métier mais ne se sentent pas valorisés par la société
L’enquête TALIS révèle que plus de 90% des enseignants, en moyenne (et en France), sont satisfaits de leur travail, et que près de 80 % des enseignants en France choisiraient à nouveau, si c’était à refaire, d’exercer leur métier.
Il est important de souligner que les pays qui arrivent à concilier bons résultats éducatifs (dans PISA par exemple) et équité sociale sont également ceux où les enseignants se sentent les mieux considérés. La Finlande, les Pays-Bas, Singapour et l’Alberta (Canada) s’inscrivent ainsi dans ce schéma (voir graphique 1).
Voir en fin d'article les statistiques complètes sur le sentiment de valorisation
La revalorisation du métier d’enseignant est une priorité pour faire face à la crise de vocation observée ces dernières années en France. Elle ne pourra advenir qu’au prix de la création d’une dynamique positive entre tous les acteurs de l’éducation (parents, enseignants, chefs d’établissement), d’une réflexion approfondie sur le statut des enseignants (salaire, temps de travail, incitations pour travailler dans les établissements difficiles…), mais aussi de la mise en place d’une politique plus efficace pour faire face à l’échec scolaire. Sur ce dernier point, l’enquête TALIS est claire : dans la plupart des pays participants, les enseignants dont la classe compte plus de 10 % d’élèves en difficulté se sentent moins efficaces et sont moins satisfaits. Cette relation est particulièrement marquée en France, suggérant un besoin, chez les enseignants, de mieux appréhender la diversité de leurs élèves pour se sentir satisfaits, efficaces et valorisés.
2. Ils se sentent insuffisamment préparés sur le volet pédagogique du métier
En France, 90 % des enseignants s’estiment bien ou très bien préparés quant au contenu de la matière qu’ils enseignent (contre 93 % en moyenne TALIS). A contrario, près de 40% des enseignants se sentent insuffisamment préparés pour le volet pédagogique du métier, soit la proportion la plus élevée des 34 pays participant à l’enquête TALIS.
3. Ils ont très peu recours à la pédagogie différenciée et n’utilisent pas suffisamment les nouvelles technologies dans les apprentissages
En France, les pratiques pédagogiques des enseignants sont proches de celles des autres pays de l’enquête TALIS.
En revanche, en France, les enseignants sont moins nombreux à utiliser des pédagogies différenciées pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage et/ou qui apprennent plus vite (22 % en France, contre 44 % en moyenne TALIS et 63 % en Angleterre, par exemple). Ils sont également moins nombreux à utiliser les nouvelles technologies dans le cadre de leur cours (24 % en France, contre 37 % en moyenne TALIS et 74 % au Danemark et en Norvège, par exemple).
4. Ils perçoivent l’évaluation de leur travail comme un exercice purement administratif
TALIS montre que les évaluations remplissent mal leur rôle : 50 % des enseignants, en moyenne TALIS (et même 60 % en France), les perçoivent comme un exercice purement administratif.
8 enseignants sur 10 en France n’observent jamais les cours d’autres enseignants (contre 5 enseignants sur 10 en moyenne TALIS).
Pourtant, ces observations, quand elles existent, sont utiles. Ainsi, une majorité des enseignants en France, comme dans les autres pays, estiment que les commentaires qui leur sont faits sur leur travail ont un impact positif sur leur motivation (62 % contre 65 % en moyenne TALIS), leur satisfaction professionnelle (59 % contre 63 % en moyenne TALIS) et leur confiance en eux en tant qu’enseignants (65 % contre 71 % en moyenne TALIS).