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Boris Cyrulnik: plus de solidarité pour vivre mieux

Par Le 04/11/2018

Une excellente vidéo de Femme Actuelle de la série la Minute Psycho sur les raisons du développement du burn out expliquées par Boris Cyrulnik, le célèbre neuro-psychiatre français. Selon lui, dans le monde actuel de grande violence psycho-sociale, on surinvestit le travail et insuffisamment les relations entre les personnes. Plus de solidarité entre nous permettrait de limiter la violence et de vivre mieux... Alors on essaie ?

Crise ou érosion de l'autorité enseignante ?

Par Le 04/11/2018

Eirick Prairat, professeur en philosophie de l'éducation à l'Université de Lorraine, dans sa Trbune au Journal Le Monde du 25 octobre analyse les raisons de la crise de l'autorité enseignante, qu'il préfère appeler "érosion de l'autorité enseignante" pour mieux marquer son côté lent et inéluctable. 

Selon lui, 3 phénomènes sont à l'action:

  • d'abord une déception vis à vis de l'école de la part des classes moyennes car elle joue de moins en moins son rôle d'ascenseur social. 
  • ensuite, l'avancée des valeurs d'égalité et de démocratie au sein de la société vient impacter les espaces comme la famille ou l'école, ce qui conduit à ce que les relations a priori dissyétriques comme parent/enfant ou enseignant/élève doivent évoluer.
  • enfin, la société actuelle ultra-valorise le présent, qui devient la seule référence. Le passé ne donne plus de repère ( évolution des technologies, des métiers...) et le futur inquiète..

Maintenant qu'on a mieux compris.....cela n'empêche pas qu'on soit un peu démuni... comment et quoi transmettre dans un monde où le présent est l'essentiel, où tout le monde est sur le même pied d'égalité et où la crise économique va durer?

Idées simples pour la planète - 5

Par Le 04/11/2018

Notre idée simple n°5 pour la planète parle de  biodiversité.

Rappelons que l'humain que nous sommes a détruit plus de 60% des espèces animales sauvages présentes sur terre en près de 40 ans ( rapport du WWF 2018).... Que restera-t-il pour nos enfants !

Alors on vous propose notre petite contribution à la réduction de cette destruction... En cette période de l'année où les araignées cherchent à pénétrer dans les maisons/appartements, on vous propose de ne pas les écraser, ni les détruire avec des insecticides qui nous veulent aussi du mal ( perturbateurs endociniens...) mais tout simplement de les capturer et de les relâcher à l'extérieur.

Il faut une boîte en plastique que l'on pose sur le mur où se trouve l'araignée pour l'empêcher de fuir, une feuille un peu rigide ( style intercalaire) que l'on va glisser entre le mur et la boîte.... ensuite on lève en même temps la boîte et le couvercle avec l'araignée dedans et on la relâche dehors...

Voilà, c'est pas compliqué! On a testé, ça marche. Le mieux, si on est seul, c'est d'avoir ouvert d'abord la fenêtre...sinon on peut laisser filer l'araignée en posant la boîte...

Incident du lycée Branly: communiqué de la FCPE

Par Le 28/10/2018

Suite au braquage avec une arme factice d'une enseignante en lycée pro au lycée Branly à Créteil la semaine dernière, vous trouverez ci-après le communiqué de la FCPE

Communique fcpe94 lycee branly 9808communique-fcpe94-lycee-branly-9808-.pdf (80.21 Ko)

Non, le lycée Branly de Créteil ne se résume pas à cette vidéo...

Par Le 28/10/2018

Les enseignants du lycée Branly de Créteil où l'incident a eu lieu ont publié sur le Huffington Post une tribune pour s'élever sur ce le déferlement après cette vidéo...

Bien sûr que nous avons avant tout une pensée forte pour notre collègue. Bien sûr que cela se passe dans un établissement scolaire situé en banlieue parisienne. Bien sûr qu'un lycée devrait être un sanctuaire. Bien sûr qu'il y a cet acte choquant, inacceptable et condamnable. Et violent... Quelle violence de la part d'un jeune de 15 années qui n'a sûrement jamais pris la mesure de son geste! Et quelle bêtise aussi de la part de ses camarades qui n'ont pas su ou voulu l'en empêcher.Et pourtant après ce geste, après quatre jours, on peut se demander où se situe maintenant la violence? Ces images qui passent en boucle sur toutes les chaines derrière des intervenants dénonçant les dangers de ces mêmes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Ces hommes politiques qui s'abaissent à récupérer les faits et à préconiser des réactions radicales et extrêmes rêvant au tout sécuritaire.

La goutte d'eau qui fait ...#pasdevague

Par Le 28/10/2018

 

Le texte qui suit est retranscrit du blog Hussard Noir. Il est un peu long mais il mérite d'être lu jusqu'au bout. Pour que chacun se fasse son idée...

Ce matin, j’allume la radio, et j’entends un flash de France Info : « Des policiers dans les établissements scolaires pour assurer la sécurité, l’option est sur la table d’après Christophe Castaner. Le Ministre de l’Intérieur participait ce matin à une réunion sur la sécurité à l’école, réunion en présence de la Ministre de la Justice et du Ministre de l’Education… »

Au dela de l’aberration d’une telle proposition, rappelons qu’elle ne provient pas de l’extrême droite, hein, mais bien du Ministre de l’Intérieur. Comment en est-on arrivé là ?

Je pense qu’à moins de vivre dans une grotte, vous n’avez pas réussi à échapper au tsunami déclenché par la vidéo de l’élève avec un pistolet à billes. Même ma grand-mère, du fin fond de sa campagne, est au courant. Mais au courant de quoi exactement ?

Sur Twitter, des collègues ont témoigné du manque de soutien de leur hierarchie en utilisant le hashtag #PasDeVague. Apparemment, le grand public découvre qu’il y a de la violence en classe, de la violence envers les enseignants. Le scandale éclate, ça fait boule de neige : après balance ton porc, balance ta hiérarchie ! et tout le monde de s’insurger. Que fait le pouvoir en place ? Mais que fait la police ?J’ai l’air désabusé ? Je le suis. Oui, on nous écoute enfin : mais pour combien de temps ? Et à travers quel prisme ? On connaît la longévité de ces soufflés médiatiques. Pour le moment, ce que veulent les journalistes et le public, c’est de l’anecdote de terrain, de préférence bien glauque. J’ai tweeté sur le sujet, j’ai surfé sur la vague, je n’allais pas m’en priver.

Le point de vue de Mediapart: aussi de la récupération...

Par Le 28/10/2018

Nous reprenons ci-dessous un article de Mediapart sur le déferlement de mal- être enseignant

Sous le mot-dièse #PasDeVague, des milliers d’enseignants se sont fait l’écho de leur mal-être vis-à-vis de certaines situations de violences subies dans leur classe. Pire, ils dénoncent l’absence de soutien de tout un système : leur hiérarchie directe – leurs chefs d’établissement – ou indirecte comme les directeurs d’académie ou les recteurs, qui préfèrent étouffer ces faits.

Un principal de collège en éducation prioritaire, dans l’ouest de la région parisienne – contraint de rester anonyme en raison de son devoir de réserve – nuance ce constat et relève « beaucoup de fantasmes chez les professeurs qui imaginent que les chefs d’établissement auraient intérêt à ne pas faire de conseils de discipline ».

En réalité, les situations sont plus nuancées selon lui. « Oui, il existe des chefs qui ne prennent pas leurs responsabilités et laissent des élèves faire n’importe quoi et parfois des professeurs sont lâchés par leur hiérarchie. Mais il arrive que les mêmes refusent toute autorité de la part de leur principal ou proviseur. »Ce hashtag a en effet charrié le pire comme le meilleur.

La récupération par divers groupes politiques – d'extrême droite notamment – a pu brouiller le message et la sincérité des messages postés. Anne Anglès, qui a été professeure d’histoire-géographie au lycée Léon-Blum de Créteil durant 26 ans avant d'aller enseigner à Paris, est mal à l’aise face à ce mouvement. La dimension « défouloir » du mot-dièse #PasDeVague l’a heurtée : « Il est impossible de vérifier la véracité de ces témoignages, d’obtenir des preuves et d’être sûrs que la direction n’a pas répondu. »

Merci ! FCPE: première association de parents au lycée

Par Le 21/10/2018

Les élections ont eu lieu samedi 13 octobre. La FCPE reste la première association de parents d'élèves avec 49% des votants, devant l'AAPE 30,9% et la PEEP 19,8%. Un grand merci à vous !

Pour autant, on ne vous cachera pas que c'est une victoire en demi-teinte puisque 126 parents seulement ont voté sur 1683 inscrits, soit 7,6%, en baisse depuis l'année dernière... Oui cela fait un peu mal, d'autant plus que les statistiques de connexion sur notre site ont encore battu un record en septembre !...

Vos représentants au Conseil d'Administration du lycée pour cette année seront donc: 

Titulaires

Suppléants

ZENON Marie-Hélène – FCPE

DA FONSECA Fatima - FCPE

IELMOLI Francesco – FCPE

COQUILLAT Agnès - FCPE

 

 

BECOUARN-LE HELLO Karine - AAPE

COMBAL Sandrine - AAPE

MARZET Françoise - AAPE

BASCHET GUICHARDON Isabelle - AAPE

 

 

GULBIERZ Cécile – PEEP

LE ROUX Rachel - PEEP