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Le marché très juteux des cours particuliers
Le marché des cours particuliers en France c’est, tenez-vous bien, 40 millions d'heures de cours chaque année, 1,5 milliard d’euros (celui de l’Éducation nationale c’est 65 milliards) en moyenne 1.500 euros par famille, selon une étude de France Stratégies ( ex Centre d'analyses stratégiques en 2013). Tout est fait pour encourager puisque les cours particuliers, considérés comme service à la personne, donnent lieu à des réductions d'impôts......
On peut se désoler que ce marché soit si juteux: que l’école ne suffise pas et que les plus aisés puissent ajouter à l'avantage culturel, l'avantage économique. Mais ni l’Éducation nationale ni ses enseignants ne semblent être en mesure de réagir. Plus les enfants grandissent, plus l’angoisse scolaire, justifiée ou non, monte et les dépenses avec. Dans une société où les diplômes initiaux jouent le rôle de sésame pour la réussite, l’école devient un univers concurrentiel. Tout comme le marché des cours particulier qui évolue à vitesse grand V.
Lorsqu'on cherche des cours particuliers, on a plusieurs solutions:
- D'abord les classiques:
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Les cours de soutien donnés par le lycée par les assistants pédagogiques , Ambre et Valentin à Marx Dormoy, gratuits bien sûr,
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Les cours que certains enseignants peuvent accepter de donner.....on ne connaît pas d'exemples au lycée.... mais on ne sait pas tout
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Les petites annonces (de la boulangerie de votre quartier au Bon coin, beaucoup de propositions de cours, non vérifiées forcément ), avec une mise en relation gratuite.
- Les organismes comme Acadomia, le Cours Legendre ou Complétude…: les cours sont particuliers ou collectifs, on ne choisit pas son professeur, les tarifs sont plus élevés (jusqu’à 75 euros chez Acadomia).
- Plus nouveau, des "Meetics de l'éducation" en quelque sorte, comme Superprof ou Clervermate qui grâce à une plateforme d'échange vont permettre la mise en relation de "demandeurs de cours" et de "professeurs", avec une évaluation des professeurs par les élèves, comme sur une plateforme Internet classique. Le "client" paie un droit d'entrée pour avoir accès à la plateforme et règle ensuite au professeur le coût du cours. Moins cher qu' Acadomia par exemple
Ces plateformes et organismes revendiquent déjà un certain succès: 250 000 "professeurs" disponibles sur Clevermate, 20 000 chez Acadomia. Chez Superprof, on ne parle même plus de famille, d’élève, de prof mais de «communauté». Plus moderne .....
Les "professeurs" sont soit des enseignants de l'éducation nationale ( contractuels ou non), soit des étudiants de Grandes Ecoles.....ce qui évite à ces plateformes les complexités du recrutement....Encore faut-il que les références soient bien vérifiées... ( d'un autre côté, certains reportages font aussi douter de la profondeur des tests des recrutements de l'éducation nationale pour ses contractuels.....)
- ....et puis des grandes écoles qui s'organisent, comme par exemple l'Ecole Normale Supérieure qui envoie sur demande (cof@ens.fr...) une liste de coordonnées de leurs étudiants intéressés pour donner des cours particuliers.....
Nous avons testé (.....bon, on n'est pas fiers.....) Acadomia, Superprof et les cours des étudiants de l'Ecole Normale Supérieure....On a un petit faible pour les étudiants de l'ENS, brillants, motivés et sympas qui acceptent en plus de se déplacer à Villiers ( anglais/philo/maths/physique/latin.....)....mais on doit reconnaître que cela s'est très bien passé avec les deux autres.....On s'est aussi laissé dire que les cours des assistants pédagogiques du lycée donnaient aussi de bons résultats.
On ne fait de pub pour personne, .....on communique simplement une expérience....les autres organismes sont sûrement très bien.
La clé du succès est de toute façon que l'élève soit motivé et bosse.....
( d'après Louise Tourret http://www.slate.fr/story/112843/uberisation-education.....mais pas que ....)
APB: pur éviter le stress de la dernière minute !
Pour éviter le stress de la dernière minute !
L’an dernier, le serveur a enregistré 600 000 connexions le 20 mars et 60 000 élèves ont enregistré leurs vœux le dernier jour : n’attendez pas, évitez un stress inutile, avec un fort risque d’erreur, qui ne vous laisse aucun recours. Une application à flasher pour avoir toutes les alertes APB!
Le cerveau des ados: le grand chambardement
L’adolescence débute avec la puberté et s’achève avec l’autonomie sociale du jeune, autour de 25 ans. Pendant cette période, les jeunes subissent de violentes métamorphoses corporelles et psychiques tout en étant confrontés au défi d’affirmer leur identité et construire leur vie. Leur cerveau connaît une « phase critique » de son développement, tout aussi importante que celle qu’il a connu en période fœtale. Ces changements cérébraux majeurs sont pilotés non seulement par le bombardement hormonal de la puberté, mais par des facteurs génétiques et par son environnement. Les réseaux de neurones se font ou se défont, s’affinent ou se remodèlent au gré des expériences et des apprentissages. Au cours de l’adolescence on pourrait dire que le cerveau gagne en fiabilité et en connexions mais qu’il perd en potentialités.
L’adolescence est aussi l’âge des dissonances. Il existe un décalage entre la maturation du système des émotions, de la cognition et celui de la motivation. Les régions sous-corticales, enfouies dans le cerveau, se développent avant les régions corticales. Or ces aires très primitives, comme les noyaux gris centraux ou le système limbique, sont des épicentres des émotions, du système de récompense et de plaisir.
C’est pourquoi chez l’ado, le cerveau émotionnel prend le pas sur le cerveau rationnel. Pour caricaturer les choses, l’ado agit et réfléchit ensuite. Un fonctionnement qui entraîne la recherche de nouvelles expériences mais aussi des prises de risque. Le début de la prise d’alcool et de cannabis, par exemple, a un pic entre 15 et 20 ans.
Le cerveau des ados est aussi propice aux symptômes “presque psychotiques” , près d’un sur deux présente des pensées magiques ou des expériences perceptives inhabituelles. Ce troubles peuvent émerger suite à la rencontre de trois facteurs : une cinétique de maturation cérébrale bouleversée ; un environnement neurotoxique et un terrain individuel vulnérable, en raison d’un fonds génétique ou d’un parcours de vie accidenté.
A cela s’ajoute une hiérarchie des valeurs propre à l’adolescent : les stimuli sociaux l’emportent sur des moteurs comme l’argent ou la protection de soi. Lorsque les adolescents pensent à des émotions sociales primaires, comme la peur, ils utilisent leur cerveau différemment des adultes. Selon les chercheurs, nous commençons à peine à mesurer l’importance cruciale de tous les processus sociaux à l’adolescence dans la mise en place des fonctions cérébrales. En particulier, de même que dans la petite enfance, à l’adolescence, le manque d’interactions sociales à l’adolescence pourrait avoir de profonds effets négatifs, tout comme la présence chronique de stress sociaux.
Alor la recette pour que le cerveau de nos ados se développe bien ? D’après les chercheurs, c’est du bon sens : faire du sport, bien dormir, manger des aliments frais, limiter les stress sociaux ou apprendre à bien les gérer… Et se doter d’une prévention efficace contre les abus de drogues « avant l’adolescence, qui est une période de transgression ».
D'après un article du Monde.....synthétisé par nos soins et croyez nous, cela nous a pris un moment.....
http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2015/11/02/adolescents-le-grand-chahut-cerebral_4801570_1650684.html
Les MOOCS ne remplaceront pas les enseignants
En vingt-cinq ans, ordinateurs et internet ont bouleversé radicalement notre univers technologique et professionnel, social et personnel. Plus qu’un ensemble d’outils, le numérique représente aujourd’hui une mutation de civilisation : communication immédiate entre humains, accélération vertigineuse de toutes les tâches de manipulation de données, accès extrêmement rapide à une quantité prodigieuse d’informations aux contextes spécifiques, etc, virtualisation du réel – exemple les « robots traders », qui surenchérissent au centième de seconde – sans oublier la possibilité de « tracer » les personnes qui pourrait, à terme, préfigurer une « société de contrôle ».
Le numérique est, tout à la fois, la meilleure et la pire des choses, aussi bien pour le développement d’une démocratie que pour celui de l’éducation. On peut imaginer la multiplication de services éducatifs en ligne, avec de gigantesques banques de ressources, qui permettraient en théorie à chacun d’apprendre à son rythme et selon ses centres d’intérêt, en autonomie et de manière individuelle.
Néanmoins, tous ceux qui ont essayé un jour de suivre les cours d’un MOOCS savent bien que ce n’est pas si simple. On rappellera que 95% de ceux qui commencent un cours en ligne ( MOOCS) arrêtent avant la fin. Certes les savoirs sont disponibles mais il faut être motivé et autonome pour se connecter chaque jour, suivre les cours, faire les exercices et ce ne sont pas les MOOCS qui favorisent cette autonomie et le travail actif. C’est plutôt l’inverse. C’est parce que l’enseigné sera au départ autonome et actif dans son savoir, que l’outil va être utile. De même, l’appropriation réelle des savoirs, en se projetant sur des situations réelles, ne va pas de soi. Enfin, on rappellera aussi que la relation humaine pédagogue/ enseigné, crée l’émotion préalable à l’apprentissage, où s’engrènent la joie d’expliquer et le plaisir de comprendre.
Les intérêts financiers autour du développement de ces services d’accès aux connaissances sont colossaux. Ils se développent aujourd’hui de manière insidieuse en complément d’une école qui, ne parvenant pas à lutter efficacement contre l’échec, externalise, de plus en plus, les dispositifs d’aide et d’accompagnement des élèves. Il s’insinue aussi au sein d’une société où quantité d’officines n’hésitent pas à spéculer sur l’angoisse des familles…
Mais on voit aussi, symétriquement, de plus en plus d’enseignants réfléchir aux usages éducatifs du numérique en les intégrant à ce que doit aussi apporter l’école : le temps de la réflexion par rapport à l’immédiateté de la réaction, la construction d’un collectif de société, la poursuite de la vérité dans la masse d’information disponible ( rappelons que les moteurs de recherche, qui ne recherchent d’ailleurs que ce qu’on leur demande et qu’on connaît, ne classent nullement leurs résultats en fonction de leur degré de vérité) et la formation à la coopération ( à distinguer de la division du travail).
Rien de miraculeux, donc, dans les usages éducatifs du numérique. Mais de nombreuses possibilités d’apprentissage très précieuses : des recherches documentaires facilitées si l’on apprend à vérifier et évaluer ses sources ; des visionnages de séquences que l’on pourra utiliser dans des « classes inversées », dès lors que l’on aura appris à regarder, mémoriser, décrire et interpréter ce que l’on a vu ; des activités d’exploration et de découverte mobilisatrices grâce à des logiciels interactifs ; des entraînements systématiques avec des tutoriels qui disposent de la patience nécessaire pour aider à corriger chaque erreur ; des temps de formalisation guidés par des didacticiels permettant d’élaborer et de présenter des modèles intégrateurs ; des apprentissages complexes favorisant la prise en compte de plusieurs facteurs et la prise de décision réfléchie grâce à des logiciels de simulation, etc.
Dans ce projet d’une « école maison commune », les ressources offertes par le numérique peuvent constituer une chance supplémentaire, en libérant des cadres formels de la classe homogène et du cours magistral systématique.
Synthèse....faite par nos soins.... d’un article de Philippe Meirieu, Professeur en sciences de l’éducation à l’université Lyon II, paru dans Sciences Humaines ( janvier 2016)
http://www.scienceshumaines.com/comment-le-numerique-a-transforme-l-ecole_fr_35634.html
Madame Martiné, professeur d'allemand nous parle du dernier échange avec le Gymnasium de Moers
Notre quinzième échange avec le lycée "Grafschafter Gymnasium" a eu lieu du 1 au 8 décembre 2015. 10 élèves de seconde ont visité avec leurs partenaires la région de la Ruhr et la ville de Cologne avec son marché de Noël. Ils ont même grimpé les 533 marches pour arriver au sommet d'un des deux clochers à 157m d'hauteur de la cathédrale de Cologne. Lors d'une visite du "Landschaftspark Nord" à Duisbug, les élèves ont découvert la transformation d'un site sidérurgique de grande importance en parc paysager.
Notre projet de cette année partait des frottages de l'artiste allemand Max Ernst au monde de Tim Burton: Visite du Musée de Max Ernst et de l'exposition de Tim Burton, puis les élèves ont réalisé des frottages à la Max Ernst et crée ensemble un monde fantastique en référence à Tim Burton. Un échange très agréable, une bonne ambiance entre les jeunes et beaucoup de découvertes...
Sylvie Bordenave, COPSY au lycée, nous présente son métier
La période APB arrive à grands pas.....les numéros du magazine l'Etudiant et les brochures de l'ONISEP commencent à s'entasser sur la table du salon....forcément nos ados ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent/peuvent faire......il est grand temps de prendre rendez-vous avec Sylvie Bordenave, COPSY au lycée ( ne vous inquiétez pas, cela nous a fait pareil aussi au début....COPquoi ?) qui peut les aider.....Nous lui avons demandé de nous expliquer en quoi consistait son travail et comment on pouvait la contacter
"J’exerce mon activité sous l’autorité du directeur de Centre d’information et d’orientation « CIO » dans un district. Chaque conseiller « COP » a en charge plusieurs établissements scolaires dans lesquels il assure des permanences et tient une permanence au CIO. Pour ma part, je suis en charge du Collège Elsa Triolet et du lycée Marx Dormoy et assure également un accueil au CIO.
Au cours de ces permanences, j’aide les collégiens, lycéens, étudiants et adultes à construire puis réaliser leurs projets d’études et d’insertion professionnelle. Pour ce faire, je les accompagne dans une meilleure connaissance d’eux-mêmes en termes d’intérêts, capacités, points forts, points à développer et motivation. Je suis également là pour les éclairer sur les formations existantes et leurs caractéristiques tant au niveau local que national, les aider à trouver celles qui leur correspondent le mieux et surtout contribuer à leur autonomisation dans la recherche d’informations afin de les rendre davantage acteur de leur orientation.
En tant que psychologue, j’inscris mon travail dans la neutralité et la confidentialité. Je suis également amenée à réaliser des bilans psychométriques pour des élèves nécessitant des accompagnements scolaires spécifiques (troubles des apprentissages, troubles du comportement, handicaps…). L’écoute dans mon travail est fondamentale afin de participer à la prise en charge de difficultés dans l’adaptation scolaire.
Conseillère technique du chef d’établissement pour la conception, le déroulement du programme annuel d’information et d’orientation, je suis également une des interlocutrices des enseignants pour la formation à l’orientation.
J’effectue mes missions sous différentes formes : entretiens individuels, séances collectives d’information, ateliers sur des thématiques spécifiques (connaissance de soi, formations…), bilans psychologiques, réunions de concertation, participation aux conseils de classe, réunions de service, actions de formation auprès des enseignants, études statistiques…
Je suis au lycée le jeudi (journée) et le lundi après-midi sur rendez-vous et reçois les familles au CIO le mercredi matin."
Merci à Sylvie Bordenave d'avoir pris le temps de nous parler !
Et pour se donner envie d'aller la voir...un petit test...
http://www.lesmetiers.net/orientation/c_18048/test-orientation
Quel parent délégué sera présent au conseil de classe de votre enfant ?
Vous trouverez ci-dessous le parent délégué qui sera présent au conseil de la classe de votre enfant. S'il n'y a pas toutes les classes, c'est que nous ne pouvons malheureusement pas être présents à tous.
Si vous avez des questions ou des préoccupations à faire remonter, contactez-nous via le site !
La police dans les écoles aux USA: des bavures qui font peur
Traumatisés par la tuerie du lycée de Columbine ( Colorado), 13 morts en 1999, les établissements scolaires américains se sont tournés vers la police pour garantir leur sécurité. Mais les missions des 30 000 policiers en service dans les écoles américaines ne sont pas toujours très claires et les dérives constatées régulièrement amènent à s'interroger sur un usage excessif de la force dans l'éducation. Quelques exemples.....
Le 26 octobre dernier au Texas, une jeune fille de 17 ans qui refusait en cours de maths d'éteindre son portable a été trainée au sol et ceinturée devant toute sa classe par l'agent de police sollicité par l'enseignant. Quelques jours plus tôt, la justice condamnait des policiers pour usage excessif d'aspersions de gaz poivrés pour régler des problèmes de discipline mineurs. Dans le Kentucky un policier est poursuivi pour menotter des écoliers qui n'obtempèrent pas assez rapidement à ses ordres. Des amendes sont délivrées pour punir des élèves indisciplinés: exemple 1000 dollars d'amende et 90 jours de prison pour ne pas accepter d'éteindre son portable.....
En 2011 64 000 élèves ont été arrêtés dans le cadre scolaire: 30% étaient afro-américains alors que les afros américains ne représentent que 16% des élèves scolarisés.
Cela fait frémir....
( d'après un article de Stéphanie Le Bars paru dans le magazine M du 28 novembre)