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D’après Philippe Askhénazy ( chercheur au CNRS et à l’Ecole Normale Supérieure), une note de service de l’Education Nationale ( précisément la n° 2018-109) préciserait que seules sept spécialités qualifiées de « plus classiques » doivent pouvoir être accessibles pour chaque lycéen de la voie générale, dans un périmètre « raisonnable » autour de son lycée.

Les options Sciences de l’Ingénieur, ou Numérique, Sciences Informatiques ne figurent parmi ces « classiques », elles « feront l’objet d’une carte académique, voire nationale »… En revanche, histoire-géographie-géopolitique fera partie des « classiques ».

D’après le chercheur, ces classifications obéiraient simplement au fait que l’Education Nationale ne disposera tout simplement pas de suffisamment de professeurs pour assurer une offre « raisonnable » sur tout le territoire à la fois en maths/physique/chimie et en SI/NSI....

C’est la proposition de la plateforme FUN qui a sélectionné pour les lycéens des cours en ligne, gratuits et collaboratifs, pour les aider à entrer dans l'enseignement supérieur

http://www.mooc-orientation.fr/?fbclid=IwAR3-VO3EY5Fa25V0Q55eD_mDT11apc27DaiMgiFJlBe4sTwKIIlKpvNQ3-Q

Les décisions d'investir dans les rénovations ou construction de nouveaux lycées sont prises dans un Plan, dit Plan de Programmation des Investissements ( PPI), pour une durée de 10 ans. Le Plan en cours est sur la période 2017-2027. Il a été allongé par rapport au précédent parce que la construction des lycées prend 8 ans...

Le PPI 2017-2027 prévoit une création sur 10 ans de 20 800 nouvelles places en lycées et 269 chantiers de construction/rénovation pour un budget de 4 Milliards d'€ sur 10 ans pour construire 12 nouveaux lycées, 32 nouveaux internats, 23 extensions et effectuer les gros travaux de rénovation. Soit en gros 400 millions d'€/an... Pour voir ce qui nous concernera dans le district,cliquez iciLa situation est en effet très difficile en Ile de France: sur les 465 lycées, 33% sont vétustes, 10% en sureffectif...

On se demandait si, au vu des classes bien chargées de nos lycées, il n'y aurait pas de nouveaux lycées en prévisions dans le Plan de Programmation des Investissements (PPI) de la Région.... et bien il semblerait que non...

Pour construire un nouveau lycée, comme pour tout projet, il faut un Donneur d'Ordre, celui qui déclenche le projet, le Maitre d'Ouvrage ( celui qui dit ce qu'il veut, qui vérifie qu'on construit ce qu'il veut, qui trouve l'argent nécessaire et qui paie...), un Maitre d'Oeuvre ( celui qui met sous forme de plans, cherche les entreprises qui vont faire les travaux dans le budget donné, s'assure que les travaux sont faits dans les délais, au bon coût et conformément à ce qui a été spécifié...), les entreprises qui font les travaux.

Une fois que le lycée est construit, de nouvelles entreprises sont sélectionnées par pour assurer la maintenance des installations,  les travaux d'entretien... et c'est au donneur d'ordre ( la Région)  ( de les sélectionner, de les contrôler et de les payer.... accessoirement d'avoir le budget pour!)

Le PPP, Partenariat Public Privé, ou marché de partenariat, le Donneur d'Ordre va sélectionner, par appel d'offres, une seule entreprise qui va construire le lycée ( donc assurer la maitrise d'ouvrage, la maitrise d'oeuvre, les travaux) et le financer puis ensuite en gérer la maintenance. La Région alors n'investit plus, ou moins, et le Partenaire va se rémunérer via des "loyers". Dans les comptes de la Région, les investissements pris en charge par le Partenaire n'apparaissent pas.

Vendredi dernier était organisée au lycée par Mme Martiné et M Rodriguez avec l'appui de l'association EllesBougent, dans le cadre de la Journée des Femmes et des Sciences une rencontre entre les jeunes filles de Terminale S et des scientifiques ( homme et femmes) en entreprise ou en écoles: étaient représentées Aéroport de Paris, une filiale du groupe ENGIE, l'Ecole des Arts et Métiers et EPITEC, école atypique qui forme codeurs et chefs de projets informatiques. 

Cette rencontre avait pour but de sensibiliser les jeunes filles sur des métiers ou des écoles auxquelles elles ne pensent pas et de leur donner une image plus précise de ce qu'on peut faire avec des formations scientifiques: cheffe de projet en ingénierie, technicienne de maintenance d'éoliennes, codeuses en informatique, techniciennes sur des sites industriels ( sucreries, fonderies, ...).... Les entreprises, sutout de grandes tailles, dans le cadre de leur politique diversité recherchent à féminiser leurs équipes et aujourd'hui elles ne trouvent pas suffisamment de jeunes femmes à recruter.