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Les métiers de l'art: une large palette...

Par Le 02/12/2018

Beaux-Arts

Les écoles

Les 35 écoles françaises des beaux-arts sont réputées et difficiles d’accès. Elles intéresseront trois profils d’étudiants, qui correspondent aux trois branches généralement proposées dans ces cursus :

Option design : pour les futurs architectes d’intérieur, designers industriels ou textiles. Option art : elle forme entre autres peintres, sculpteurs et photographes. Option communication : ce cursus donne accès aux métiers d’infographiste, d’illustrateur, de webdesigner ou de directeur artistique.

Publiques, ces écoles supérieures d’art délivrent les diplômes du ministère de la culture, avec des frais de scolarité modérés. Leurs cursus: une licence (un premier cycle de trois ans) suivi de deux ans de master. Parmi ces écoles, cinq sont devenues leaders : les deux « parisiennes » : l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA) et celle de Versailles, ainsi que Strasbourg, Lyon et Nantes.

Réussir dans un métier d'art: il vaut mieux avoir des réseaux

Par Le 02/12/2018

Les études montrent que la plupart des artistes ne vivront pas de leur expression artistique de manière principale. Dans les cinq à dix ans suivant la sortie de la formation, une petite minorité seulement va pouvoir vivre de son art de manière principale. Pour les autres, l’insertion professionnelle passe soit par une reconversion en dehors du monde de l’art, soit par le fait d'avoir à côté de sa passion un métier alimentaire, hors de l'art ou un emploi artistiques « utilitaires ».

La seule étude statistique solide sur de jeunes musiciens professionnels, menée par Philippe Coulangeon en 2004, montre qu’au bout de dix ans plus de la moitié des artistes avaient arrêté toute activité musicale professionnelle.

Pourquoi l'échec est formateur ?

Par Le 25/11/2018

Ne pas réussir, ce n'est pas grave en soi. Alexia Laroche-Joubert, célèbre productrice de télé ( Loft Story, Star Academy) a appris à lire et écrire à 11ans car elle était dyslexique. Elle revient dans cette vidéo sur comment on peut se rebondir sur un échec... Sa mère est une célèbre reporter à France 2 et son père un publicitaire connu, ça aide c'est sûr, mais cela n'ôte rien, nous semble-t-il, à ce qu'elle explique...

Une militaire à la tête de l'action pédagogique...

Par Le 25/11/2018

La colonel Rachel-Marie Pradeilles-Duval, ingénieure en chef de l'armement vient d'être nommée cheffe du service de l'instruction publique et de l'action pédagogique à la Dgesco.

Ce poste est stratégique pour l'Education Nationale puisqu'il fait appliquer les réformes pédagogiques sur le terrain, pilote les examens, dirige les écoles et établissements du socle commun et des lycées et la formation des enseignants.

C'est la première fois que quelqu'un qui ne connaît pas l'Education Nationale est nommé à ce type de poste...  Une ouverture de l'Education Nationale à l'externe, c'est bien... mais aux militaires... ça fait drôle! A suivre

 

 

La spécialité SVT bientôt incontournable pour faire médecine?

Par Le 25/11/2018

Une délégation de l’Association des Professeurs de Biologie et de Géolologie  a été entendue par la conférence des Doyens des Facultés de Médecine à l’Université Descartes à Paris le mardi 6 novembre dernier.

Il en ressort que le premier cycle des études de médecine est voué à être réformé pour la rentrée 2020 avec entre autre la disparition du numerus clausus, un changement des programmes, un accueil d’étudiants aux profils plus variés et au niveau de l’enseignement supérieur, la mise en place de passerelles entre licences mais aussi avec des grandes écoles.

Néanmoins, il a été clairement dit que l’enseignement de spécialité SVT sera incontournable dans les attendus de Parcoursup pour intégrer le premier cycle de médecine. 

Un lycéen averti en vaut deux...

http://www.apbg.org/2018/11/20/bilan-de-lentrevue-avec-la-conference-des-doyens-des-facultes-de-medecine/?fbclid=IwAR21d7lxsj7yrEbAbcaUE57nn1hLx4r78KVlZiKEQ-BC88GTdbxs32g8hdA

Idée simple pour la planète - 8

Par Le 25/11/2018

Et oui déjà près de 2 mois qu'on a commencé cette chronique... Aujourd'hui les fleurs...

Offrir un bouquet de fleurs est rarement écologique... Savez vous qu'aux Pays-Bas pour chaque hectare de roses on utilise 106 kg de pesticides, et même 135 kg pour chaque hectare de culture de lys, soit 30 fois plus que pour les fruits et légumes...

Alors si vous ne voulez pas offrir des bouquets de poireaux, il restera les bonbons.... N'est ce pas Jacques! ( pour les amateurs avec sous-titres en flamand...et oui il y a 3 langues officielles en Belgique: français, flamand... et allemand !)

Bilan des Réseaux d'Education Prioritaire: peut encore progresser

Par Le 18/11/2018

La Cour des Comptes a rendu il y a quelques semaines son rapport sur l'efficacité du dispositif d'éducation prioritaire. Rappelons-nous. Le dispositif d'éducation prioritaire ( REP et REP+)  concerne le primaire et le collège ( et pas le lycée). Il touche environ 30% des élèves et son surcoût ( 876 €/élève) correspond à 4% du budget affecté au primaire et au collège. Il avait pour objectif de réduire les inégalités de réussite scolaire: par exemple le taux de réussite au brevet est de près de 90% dans les établissements favorisés, contre 80 à 84% dans les établissements défavorisés.

Le dispositif consiste à labelliser des établissements en REP ( réseau d'éducation prioritaire) ou REP+ ( renforcé). Il consiste en des classes à effectifs réduits ( -4 élève/classe en collège et -2 en primaire), plus de personnel de vie scolaire, des modalités pour attirer des enseignants expérimentés ( primes, plus de temps pour des projets collectifs ou des rencontres avec les parents), des méthodes pédagogiques innovantes, et un fonctionnement en réseau ( compliqué à comprendre quand on est pas du métier..)

Le constat est mitigé:

  • oui le dispositif a permis de stabiliser les écarts de niveau constatés en sixième, mais ces écarts restent très importants: entre 20 et 35% d'écarts de niveau en maths et français, écarts acquis dans le primaire. Donc s'il n'y avait rien ce serait pire encore.
  • non, le dispositif ne permet pas d'attirer et de stabiliser des enseignants chevronnés sur ces établissements
  • le dispositif n'est pas suffisamment piloté: pas de bons indicateurs, manque de cohérence, manque de suivi.
  • la mixité sociale des établissements REP, REP+  est trop faible et ils sont souvent situés sur des territoires défavorisés ( voir etude CNESCO). Or plus de mixité sociale conduit statistiquement à de meilleurs résultats et à une meilleure attractivité pour les enseignants et les familles...

Inégalités scolaires en Ile de France

Par Le 18/11/2018

Le CNESCO ( Conseil National d'Evaluation du Système Scolaire) s'est penché sur les inégalités scolaires en Ile de France selon là où on habite, dites inégalités scolaires d'origine territoriale...Ils ont catégorisés les quartiers d'Ile de France à une maille très fine ( maille IRIS pour les connaisseurs) en: 

  • Paris et banlieues très favorisées,
  • banlieue résidentielle favorisée,
  • territoires défavorisés,
  • territoires regroupant le plus de difficultés socio-économique. Les critères sont taux de diplômés, taux de cadre, taux de diplomés du supérieur, revenu, propriétaire ou pas du logement....

Voir ici comment Champigny et Villiers, bassin de recrutement du lycée, se situent.

Le constat est navrant pour les établissements des quartiers les plus défavorisés. C'est la triple ou la quadruple peine....

  • quasi pas de mixité sociale ( voir ici, l'impact très positif de la mixité sociale)
  • 3 fois plus d'enseignants contractuels ( on ne veut bien sûr pas dire que ce sont de mauvais enseignants mais seulement qu'ils arrivent très souvent sans formation ou accompagnement pédagogique)
  • 30% d'enseignants de moins de 30 ans ( là encore ce ne sont pas de mauvais enseignants, ils sont simplement peu expérimentés)
  • 17% seulement restent plus de 8 ans dans l'établissement ( contre 28 à 30% dans les établissements des quartiers favorisés). Or la stabilité des équipes pédagogiques est majeure pour la qualité de l'enseignement.
  • 23 élèves par classe contre 25,6 dans les établissements en zone d'éducation prioritaire...